Théâtre intime : un entretien avec Jérôme Garcin

11.03.2025 · 

Un “à voix nue” sur ce que la radio a fait de Jérôme Garcin et sur ce qu’il en a fait.

Rencontre avec Jérôme Garcin animée par Sophie Gindensperger, le dimanche 11 février.

Plus de trente aux manettes du mythique Masque et la Plume qui, à bien des égards, auront occulté une biographie où le livre, et la culture en général, auront servi de viatique. Un “à voix nue” sur ce que la radio a
fait de Jérôme Garcin et sur ce qu’il en a fait.

Théâtre intime : un entretien avec Jérôme Garcin
❝ Jérôme Garcin, qui a incarné pendant trente-cinq ans la mythique émission de France Inter Masque et la plume, l’a quittée le 31 décembre 2023. Entré à 23 ans en tant que chroniqueur dans l’émission doyenne de la radio publique, il avait succédé à Pierre Bouteiller en 1989 dans ce drôle de rôle d’homme-orchestre, à la fois présentateur, metteur en scène, bateleur...
« Ce n’est pas une tristesse, c’est une immense mélancolie », a glissé Jérôme Garcin lors de ce dernier enregistrement. « Mais c’est une décision mûrement réfléchie. Cette émission n’est pas la mienne. Elle a beau se confondre avec ma vie, elle m’a été léguée... Et je n’avais qu’un souci : que l’aventure se prolonge. On me demandait de rester trois, quatre ans de plus, mais il vaut mieux arrêter avant l’heure. Il n’y a rien de pire que de vieillir avec son émission. »
Trente-cinq ans, cinquante-deux dimanches par an, sans trêve des confiseurs ni remplacement estival. Même pendant le confinement, l’émission ne s’est pas interrompue. « Pas un arrêt maladie. Pas la place pour des voyages de plus de quelques jours. On ne se rend pas compte du sacerdoce. (...) J’avais envie de temps pour écrire pour moi », affirme Jérôme Garcin alors qu’on le retrouve dans les locaux de L’Obs, dont il quitte également la direction des pages Culture, ne gardant qu’un bloc-notes – parce qu’on ne lâche pas si facilement la lumière pour l’ombre. ❞

― extrait de l'article de Laurent Carpentier, Le Monde, 31 décembre 2023. À lire en entier, en suivant ce lien.

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Photos © Sébastien Durand

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