Sexualités et féminismes, héritages et transmissions · La deuxième vague féministe a gagné le droit de jouir sans procréer, que nous reste-il de cette révolution sexuelle ?

03.02.2024 · 

La deuxième vague féministe a gagné le droit de jouir sans procréer, que nous reste-il de cette révolution sexuelle ?

En quoi repenser les représentations et les pratiques dominantes de la sexualité (principalement cisgenre, hétérosexuelle, valide, blanche, pénétrative, active et régulière) est-il une première marche vers la révolution féministe ? Un débat enregistré le samedi 4 février 2023, durant la 19e édition du Festival Longueur d’ondes, imaginé en partenariat avec la revue féministe La Déferlante, avec l’autrice Élise Thiébaut (Ceci est mon sang, Au bonheur des vulves, L’Amazone verte) et l’autrice et et réalisatrice de fictions et de documentaires pour la télévision et la radio, docteur en lettres et études filmique, Ovidie.

« Plus je fais la révolution, plus je fais l’amour ; plus je fais l’amour, plus je fais la révolution », scandaient les soixante huitard·es. La deuxième vague féministe a gagné le droit de jouir sans procréer, que nous reste-il de cette révolution sexuelle ? Depuis quelques années, la sexualité – hétérosexuelle en particulier – est de nouveau un terrain de réflexion et de débat pour les féministes. En témoigne la profusion éditoriale sur le sujet, aussi bien en librairies, sur les réseaux sociaux que dans les podcasts. La chute du modèle patriarcal passe-t-elle forcément par la chambre à coucher ?

À la modération : Marie Barbier de La Déferlante

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