Mona Ozouf par Jean Lebrun

09.02.2020 · 

"Sans l’avoir voulu, elle est devenue l’une des voix les plus attendues quand il s’agit de réfléchir sur l’état de notre pays qu’elle voit comme une composition fragile dont il faudrait davantage prendre soin."

« Ce sont les circonstances de la vie et les fruits de ses amitiés, aucunement une ambition préconçue, qui ont mis Mona Ozouf dans une lumière qu’elle ne désira jamais. Elle a toujours gardé un attachement premier, constitutif, à la Bretagne. Aux Côtes d Armor où elle fut élevée mais aussi au Finistère : elle est née à Lannilis, elle a dansé au Continental à Brest, elle a légué à Huelgoat la bibliothèque de son père l’instituteur Yann Sohier. Mona Ozouf alterne les publications d’ordre littéraire – dernièrement un ouvrage sur la romancière anglaise George Eliot et les livres consacrés à nos singularités françaises – ; ce mois-ci, des entretiens avec Alain Finkielkraut. Sans l’avoir voulu, elle est devenue l’une des voix les plus attendues quand il s’agit de réfléchir sur l’état de notre pays qu’elle voit comme une composition fragile dont il faudrait davantage prendre soin. »

C’est ainsi que Jean Lebrun, producteur et animateur de La Marche de l’histoire sur France Inter, présente celle qui a fait le bonheur des auditeurs qui ont pu accéder à l’auditorium des Ateliers des Capucins en ce dimanche 4 février 2020. Les autres, restés malheureusement à la porte, se réconforteront sur Oufipo.

Retrouvez aussi l’étonnant procès-verbal de Mona Ozouf, dans lequel elle répond aux 10 questions posées aux invités de la 17e édition de Longueur d’ondes.

Pour aller encore plus loin, écoutez une rencontre organisée par la librairie Dialogues à l’occasion de la sortie en 2015 du livre de Mona Ozouf, De Révolution en République, les chemins de la France (Gallimard).

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Photo © Sébastien Durand

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