La Banalyse : une expérience de résistance du dérisoire

09.02.2020 · 

« La Banalyse n’est pas un banalisme.» La Banalyse est une proposition critique et poétique, politique sans être militante. Elle est une invitation qui reste ouverte et sans définition.

Les banalystes s’étaient engagés à tenir dix congrès aux Fades, dans le Puy-de-Dôme, où le train ne s’arrête que sur demande. Ils s’y sont tenus et nous le racontent, le dimanche 9 février 2020, dans la salle du passage des Arpètes, au cœur des Ateliers des Capucins. Mais qu’en dire ? Dans une époque au sein de laquelle le banal est proscrit, la Banalyse nous invite à prendre le temps de ne rien faire.

D’ailleurs, plutôt que d’en parler, les banalystes présents au Festival Longueur d’ondes ont convié les festivaliers à assister à un acte banalytique : la pose de la première pierre du Scriptorium expérimental Jean Genet de Pontaniou à Brest. A la modération : Nina Pareja.

« Le banal c’est un outil d’analyse pour s’opposer à tout ce qu’on nous impose aujourd’hui … Le capitalisme n’aime pas le banal, c’est l’ennemi du banal. Quand on s’interroge sur ce qu’est le banal, on est au cœur d’une des contradictions du capitalisme. »

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© Photo : Sébastien Durand

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