Caroline Gillet en live · 16e Festival de la radio et de l'écoute Longueur d'ondes

À la modération : Anouk Edmont

Journaliste, Caroline Gillet réalise des reportages pour France Culture et France Inter, une station qu’elle intègre en 2010. Caroline Gillet n’a cessé d’aller à la rencontre des gens, d’explorer la parole intime et d’effacer les frontières. Ces dix dernières années, elle a travaillé pour la radio, les podcasts (Transfert sur Slate.fr), sur scène (Radio Live, projet créé avec Aurélie Charon) ou pour les écrans (Tea Time Club, émission de radio déclinée sur France 4). La vision de la jeunesse en Europe est le fil rouge de son travail, en témoigne sa chronique I like Europe, diffusée de 2012 à 2014 sur France Inter. En 2018, on la retrouve avec Foule Continentale. D’abord programme estival et désormais hebdomadaire, cette série documentaire, diffusée le dimanche sur France Inter, fait entendre les voix des jeunes européens.

Au festival Longueur d’ondes, Caroline Gillet présente son parcours face à un public de scolaires et de festivaliers venus déjà nombreux pour ce vendredi 1er février. Nous nous baladons avec elle dans les sons de sa vie : à travers des ambiances extraites des reportages qui l’ont marquée, des portraits d’À ton âge (France Inter), de son premier direct à la radio. Ainsi, elle laisse le public se faire des images des nombreux endroits de la planète où elle a pu se rendre. Elle en diffuse aussi : celles de photographes et d’illustrateurs qui ont pu l’accompagner sur le terrain. Elle parle des personnes qu’elle a rencontrées, et avec qui elle a gardé le lien, pour ne pas perdre le fil de leur histoire. C’est elle qui dans Tea Time Club, diffusé durant deux étés sur France Inter, utilisait le Skype à la radio pour cette fois, « faire du lien » entre les gens du monde entier et ses invités en plateau. « Tu peux me dire ce que tu vois par ta fenêtre ? ». Un monde s’ouvrait alors et on embarquait à travers notre poste de radio dans le quotidien des gens. Le thé était servi. Et nous étions réunis. C’est ça le pouvoir de la wifi. Et de la radio aussi.